Bio

French  [english below]

a New York, Black Sifichi bénéficie dans sa jeunesse, d’une éducation bilatérale entre New York et Glasgow. Il poursuit ses études universitaires à City University of New York, diplômé Bachelor of the arts. Il commence à jouer en tant qu’acteur au théâtre avec « Shelter West Theater Company » et « Bowery Performance Garage », après avoir étudié avec Stella Adler et Ann Raychel à New York. Encouragé à se consacrer plus sérieusement à la photographie par John Weidner et Ann Raychel, qui connaissent son talent pour cet art, Sifichi devient le photographe officiel de la Shelter West Company. Un peu plus tard il devient chef assistant photographe pour les studios CSI sur Park Avenue South.

Les concerts des The Clash au Palladium et à Bonds dans Times Square, et des Talking Heads à CBGB’s ouvre son champs de vision musical et son engagement en a été radicalement transformé. En 1982, il quitte New York pour vivre à Londres où il rencontre Phil Von du groupe Von Magnet. Avec Steve Weymouth (aujourd’hui conferencier a l’University of New South Wales) et Anthony Becker, ils créent un «spectacle multimédia» pour les concerts spectaculaires et de Von Magnet. Sifichi devient le photographe pour le groupe et ses photos sont utilisées pour l’album « El Sexo Surrealista » et leur DVD.

En 1987, il reçoit le prix de réportage de Time Out Magazine, London.

Plus tard, lors d’une tournée avec Von Magnet au Festival Transmusicales de Rennes, il rencontre Roma Napoli du duo de plasticiens DIX 10. Un an plus tard, il quitte Londres pour vivre avec Roma à Paris.

En 1990, il recoit une Bourse de la Ville de Paris pour un projet photographique « Paris, Prague, Edimbourg, La sculpture moderne dans l’espace public ». Plusieurs tirages font partie de la collection du Maison Européenne de la Photographie.

En 1994, lors d’une séance de photos des sculptures monumentales de Gregory Ryan, Black croise à nouveau Von Magnet, alors en résidence à l’Hôpital Ephémère. C’est sa première rencontre avec Erik Yeager, un nouveau composant important dans le groupe. Yeager, artiste peintre, injecte un concept visuel et musical dans le moteur VM. Lors d’une soirée, Black joue pour le groupe, une partie de ses Homemade cassettes de poésie. Erik décide d’utiliser ces bandes « lo-fi » et produit l’album avec Norscq – Black Sifichi & Négative Stencil – ‘Tick’ – édité sur Noise Museum Records, qui recoit de bonnes critiques. La voie du son, de la poésie et de la performance était ouverte.

Les années NOVA
A fond dans la musique toujours à la recherche d’autres sons Black fait des compils de Dub, un genre peu connu en France, qu’il passe dans un café quartier Bastille. Une rencontre improbable se produit par l’intermédiaire de Loïc Dury directement fan de ce son nouveau pour lui, avec Jean-Francois Bizot, figure emblématique de la presse alternative des années 70/80/90, éditeur de revue « Actuel ». Son QG est installé rue du fg Saint Antoine à Paris. Il gere Radio Nova et le Nova Magazine. C’est une adoption qui se fait pour cet scot-américain atypique. DJ sur radio Nova il participe activement par des articles, des photos et son graphisme à Nova Mag et Nova Planet, le web site du groupe, où il dirige sa propre rubrique « Electroscape ». Il rencontre alors Andrew Orr qui enregistre sa voix pour Arte TV.

Les résidences, workshops et encadrements
Une insatiable curiosité pour le monde sous toutes ses facettes [culturelles, politiques, sociales, philosophiques et plus] font de Black Sifichi un artiste dont le talent explose dans de multiples horizons, champs d’investigations de ses recherches. Ecriture, voix, performance, photographie, vidéo, autant de médiums qui se prêtent admirablement aux exigences de sa créativité.
Un personnage, une identité que les directeurs de théâtre [Hau Theater Berlin, Atheneum Dijon, L’Echangeur Bagnolet …] les compagnies [Les Acharnés, La Langue Écarlate] les organes culturels [Ososphère Strasbourg, Beaux-arts de Mons Belgique, Ecole Supérieure d’Art de Clermont Métropole, University of Northampton, L’Ecole de Musique de Saint-Jean-de-Luz, Bibliothèque de Montreuil, Le Lieu Unique – Nantes, La Péniche – Chalon sur Saone …] engagent dans des projets multiples et divers en sachant qu’il saura à sa manière trouver intuitivement pour le développer ensuite la matière dont ils n’ont pas encore rêvé.

Les photos en particulier
Le micro dans une main, l’appareil photo dans l’autre et la tête pleine des rêves de ses derniers sommeils, une énergie explosive dans un personnage dont la simplicité relationnelle dévoile le véritable artiste. Dans les concerts, dans les trains, dans les villes et les pays qu’il traverse, les moments publics ou intimes, les choses et les gens, son troisième œil s’exprime et capture en un clic, inlassablement.
En traverse il y a les projets en gestation, destinés à être compilés dans des ouvrages.  Les Christs : 1000 Christs photographiés dans les cimetières . Urbanistics : Photos d’architecture choisies et accompagnés par la vision textuelle de diverses personnalités de la littérature, des arts, de l’architecture comme Rudy Ricciotti, Mathias de Bryene, Bart Plantenga, Roma Napoli, James Engel…

Et ceux qui apparaissent comme nouvel axe de recherche dont les derniers  ‘Miroirs’, ‘Surveyor’, ‘Les Choses’, ‘L’Invisible Vide’, et ‘Diptychs’.

Sifichi propose une sélection de photographies, « Les Choses » tout simplement, des reflets du monde, là où sous l’ordinaire apparence, se cache un ailleurs poétique, que son œil semblable à celui de « l’enfant qui regarde le monde pour la première fois ou du voyageur qui pénètre dans un pays étrange sait voir plus intensément ». Le travail photographique de Black Sifichi est l’œuvre d’un artiste passionné d’un monde aux contours protéiformes et instable, qu’il parcourt depuis plus de 30 ans, d’un insatiable amateur d’images, à profusion, de ce monde en mouvement perpétuel. Sous son œil de photographe dans l’âme, tout se métamorphose et s’extirpe de sa banalité, et l’extraordinaire se fait poétique. 

Marie Deparis Bofil

 

English

Born in New York, Black Sifichi benefitted during his youth from a bilateral education that shifted between New York and Glasgow eventually graduating with a Bachelor of The Arts degree at the City University of New York.
He then moved on to acting with Ann Raychel and was soon accepted into the Stella Adler Studio of Acting. He started his first roles as an actor with the «Shelter West Theater Company» and «Bowery Performance Garage». He was then encouraged by Ann Raychel and John Weidner to work, parallel to the theater, more seriously on his photography because they recognized his talent for the art form. Sifichi then became the official photographer for the Shelter West Company. A little later he became chief assistant photographer for the CSI studios on Park Avenue South, specializing in still life and advertising photography using the full plate camera.

His first exhibitions date from 1982.

In 1984, he left New York to live in London.

In 1987, he received the London Time Out Magazine reporting prize.

In 1988, he left London to live in Paris.

In 1990, he was awarded a grant from the City of Paris for his project «Paris, Prague, Edinburgh — Modern Sculpture in Public Space.» Twenty prints are now part of the collection of the Maison Européenne de la Photographie in Paris.

Black Sifichi is also an international reference in the world of ‘spoken word’. He has recorded and participated on over 60 albums.

The Nova Years
A background in music and always searching for new sounds, Sifichi made ​​compilations of Dub, a music little known in France at that time. Then an unlikely encounter occurs with Loïc Dury in a Paris café near Bastille – Loïc is quickly a fan of the fresh sounds played for him. With Jean- François Bizot, figurehead of the alternative press 70/80/90’s ,  editor of the revue « Actuel » with his headquarters located on Rue du fg Saint Antoine. Bizot manages his press, books, Radio Nova and Nova Magazine and ‘adopts’ this atypical Scottish-American and gives him a DJ slot on Radio Nova along side DJ Morpheus. Sifichi is soon actively involved writing articles, reviews, interviews (Gavin Bryars, Karlheinz Stockhausen, Amon Tobin…) taking photos, videos and creating graphics for Nova Magazine and Nova Planet, the Web Site, where Black has his own section  » Electroscape « . Later He meets Andrew Orr who records his voice for Arte TV.

Residences, workshops and supervision
An insatiable curiosity about the world in all its facets [cultural, political, social, philosophical] make Black Sifichi an artist whose talent explodes over multiple horizons, fields of investigation of his research. Writing, voice, performance, photography, video, using many mediums which are suited to the requirements of his creativity.
A character, an identity that theater directors [Hau Theater Berlin, Atheneum Dijon, L’Echangeur Bagnolet …] companies [Les Acharnés, La Langue Écarlate] cultural bodies [Ososphère Strasbourg, School of Fine Art in Mons Belgium,  School of Fine Art  Clermont-Ferrand, The University of Northampton, The Music School of Saint-Jean-de-Luz, Library of Montreuil, Le Lieu Unique in Nantes, La Peniche – Chalon sur Saone …] engage in multiple and diverse projects knowing that he will find his way intuitively and develop the material of which they have not yet dreamed of.

« The microphone in one hand, a camera in the other, explosive energy in a character whose relational simplicity reveals a true artist.
In concerts, in his photo studio, on trains, streets, in cities and countries through which he passes, photographing public or private moments, his third eye expresses and captures with a single click, tirelessly. »

Many projects are in the pipeline, to be compiled in books and exhibitions; «1000 Christs» photographed in cemeteries, «Urbanistics», photos of selected Architecture accompanied by texts from various personalities of literature, arts, and architecture such as Rudy Ricciotti, Mathias de Bryene, James Engel, Bart Plantenga, Roma Napoli … and projects that unfold new research: Mirrors, Surveyor, Frozen Moments, Les Choses, The Invisible Empty, Diptychs.

Sifichi offers us a selection of photographs, ‘Les Choses’ that are reflections of the world, where ordinary appearance has hidden the poetic, his eye, similar to that of ‘»the child who looks at the world for the first time, a traveler who enters a strange country and is able to see more intensely.» The photographic work of Black Sifichi is the opus of a passionate artist, a world made from protean and unstable contours, from travels of over 30 years. That of an insatiable lover of image in a world in perpetual motion. With a photographer’s eye in the soul, everything is transformed and metamorphosed out of the banal, his extraordinary waxes poetic.

— Marie Deparis Bofil